Portrait de Pauline Ebel, fondatrice de la marketplace éco-responsable En-Mieux

À l’occasion de notre collaboration avec la marketplace éco-responsable En-Mieux, nous avons souhaité en savoir un peu plus sur Pauline Ebel, sa fondatrice. Après des années dans le marketing et l’écriture blog de cuisine, elle milite aujourd’hui pour une consommation engagée sans prise de tête. Rencontre.

 

Comment t’es venue l’idée de lancer En-Mieux ?

Pauline Ebel : C’est venu durant ma maternité, j’ai commencé à m’interroger sur les besoins nutritionnels et bien-être de mes enfants. Je souhaitais trouver des produits qui répondent à leurs besoins et leur faire plaisir sans pour autant les gaver de pesticides, sucres et aliments ultra-transformés.

Mon premier achat a été un body en coton bio.

 

Peux-tu nous en dire un peu plus sur En-Mieux ?

C’est une marketplace éco-responsable, qui distribue des produits du quotidien plus durables. Il existe de nombreux produits naturels sur le marché, et il n’est pas évident de faire un choix .

Elle permet de centraliser ces produits. Par exemple, un pull en coton bio, une crème pour le visage, un petit-déjeuner sans sucres...

En-Mieux permet de mieux consommer et d’offrir aux consommateurs des marques françaises et engagées, sans avoir à regarder l’étiquette. Il suffit simplement de choisir en fonction des goûts et envies.

 

Est-il facile de trouver des marques éco-responsables ?

Je pensais que ça allait être dur, mais en réalité il existe énormément de marques engagées, non-présentes en grande surface !

Ce n’est pas facile en tant que marque de faire sa place, car beaucoup de consommateurs ont déjà leurs habitudes d’achats.

 

Quelle est ta grille de sélection des marques ?

Nous choisissons exclusivement des marques françaises, (et production en Europe pour le textile).

Nous sommes sensibles aux entreprises à faible impact carbone, aux productions éthiques et marques qui travaillent avec des ateliers dans le respect des conditions de travail.

Enfin, la sélection est double entre la composition des produits et l’emballage. Certains produits sur le marché, dits durables, peuvent être bio, mais ultra transformés, ou le produit est durable, mais l’emballage ne l’est pas. La sélection est faite sur la chaîne de valeur dans sa globalité, c’est à dire en prenant en compte la composition du contenu et du contenant.

 

Niveau mode, quels sont pour toi les gestes faciles à adopter pour mieux consommer ?

Tout d’abord, il faut déculpabiliser, car nous avons aussi le droit de se faire plaisir, de mettre en avant notre personnalité. Pour cela, il existe différentes façons de le faire, nous pouvons acheter moins souvent, et mieux dans le temps.

Ce qui est important, c’est de ne pas se focaliser que sur l’acte d’achat. Il est important de faire avec ce qu’on a. Prendre soin de ses vêtements avec un lavage doux permet de les garder plus longtemps.

Il existe le marché de la seconde main ainsi que l’upcycling (vêtements à partir de fibres réutilisées).

 

Un dernier mot pour finir ?

Je souhaiterais ajouter que les distributeurs ont aussi leur rôle à jouer, car ce sont eux qui proposent des produits plus ou moins responsables. C’est à eux de mieux sélectionner les produits pour un intérêt commun. Nous ne pouvons pas demander uniquement aux consommateurs de faire un effort, la distribution se doit d’être plus exigeante. Avec En-Mieux nous proposons de faire ses courses et shopping les yeux fermés.

 

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